Login

Les pistes de désherbage betteraves sans chloridazone, ni desmédiphame

Aliette Collette, chef de marché grandes cultures chez UPL, a présenté les solutions envisagées aux techniciens de la distribution et des sucreries, sur le site d’Athies dans la Somme. © B. CAILLIEZ

Lors de ses 7es rencontres techniques de la betterave, le 20 juin à Athies (Somme), UPL a présenté ses pistes pour refondre les programmes de désherbage betteraves. La société prépare également un nouvel herbicide céréales et lance un biostimulant pommes de terre.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Avec la disparition programmée de la chloridazone (solo, Menhir FL et Zepplin), en fin d’année, du desmédiphame a priori d’ici l’an prochain, et peut-être à terme, du phenmédiphame, les programmes de désherbage de la betterave vont être complètement revus, souligne Aliette Collette, chef de marché grandes cultures chez UPL. Mauvaise herbe par mauvaise herbe, nous sommes en train d’étudier les solutions envisageables. » Solutions que les techniciens de la distribution et des sucreries ont pu découvrir de visu, sur le site d’Athies dans la Somme.

Continuer à défendre le phenmédiphame

« Nous continuons à défendre le phenmédiphame et nous sommes confiants, ajoute Vincent Chevrollier, ingénieur technique et développement betteraves et pommes de terre. Mais nous devons envisager toutes les éventualités, c’est la raison pour laquelle, nous avons décliné un très grand nombre de modalités dans nos essais. »

« Nous sommes également en train d’étudier une nouvelle formulation de notre antigraminées betteraves cléthodime à 360 g/l », précise de son côté Emilien Quilliot, spécialiste des antigraminées betteraves qui a mis en place une liste positive des huiles et adjuvants utilisables avec ses antigraminée à base cléthodime.

Et bientôt un nouvel antidicot en céréales

UPL a également profité de la mise en place de sa plate-forme betteraves pour présenter ses projets dans les autres cultures. « Notre projet HCJ03 est un herbicide antidicot à large spectre, qui présente un gros intérêt contre les gaillets, fumeterre, véronique de perse… en sortie d’hiver, explique Elsa Penguilly, ingénieur technique et développement céréales. Composé de deux sulfonylurées, metsulfuron-méthyl et la matière active nouvelle sur céréales, bensulfuron-méthyl, il a l’avantage de garder une efficacité sur mauvaises herbes relativement développées. » Si les dossiers d’homologation suivent normalement leur cours, il devrait être lancé en 2020, pour une première année de commercialisation en 2021.

Autre nouveauté présentée par UPL, le biostimulant pommes de terre Tuber Max. UPL a enfin annoncé en avant-première, qu’avec sa fusion avec Arysta, elle devenait UPL OpenAg.

Blandine Cailliez

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement